Depuis maintenant plus de trois ans, des jeunes accompagnés par notre Institut ont
l’occasion de découvrir les arts du cirque les mardis matin !

Juliette Lantuech, monitrice éducatrice, est à l’origine du projet. En 2020, elle a créé et développé un partenariat avec l’association « la boîte à malice » à Montauban.

C’est une association spécialisée dans les arts du cirque qui ancre sa démarche d’éducation populaire dans une vision de transmission et de transformation. Ses trois grandes valeurs sont la diversité, l'entraide, et l'épanouissement. L'association a pour objectif de développer des capacités individuelles, motrices mais aussi d'expressions et de créativités.

« L’apprentissage du cirque au service de la créativité et de l’épanouissement ! »

A tour de rôle, Juliette, Pierre ou Djamila accompagnent Kylian, Sébastien, Aaron, Thibault, Ethan dans une salle de Montauban où Flore, initiatrice des arts du cirque, encadre l’activité et propose aux jeunes de goûter à tous les arts du cirque : de l’acrobatie, du jonglage, de l’équilibre, des jeux d’expressions… tout est bon pour que les jeunes se découvrent et s’épanouissent !

►Juliette répond à nos questions :

Pourquoi cette médiation ? Quels sont les objectifs développés ?

« Tout d’abord, c’est une idée commune avec une ancienne stagiaire éducatrice spécialisée.

Le but premier c’était de faire découvrir aux jeunes les arts du cirque. Pas seulement l’aspect cirque avec des clowns ou l’utilisations d’animaux mis en scène mais tout ce que ces arts englobent.

Au départ, le premier objectif était que tous ces exercices permettent de travailler les difficultés psychomotrices en développant l'expression corporelle et motrice des jeunes.

Après quelques séances avec la « BAM » et Flore, nous nous sommes rendu compte que le « cirque adapté » est un espace de grande liberté ! Il permet au jeune de se dépasser mentalement et physiquement, de prendre des risques et d'être en capacité de se mettre en scène.

Dans cet espace, le groupe se transforme en un lieu d’épanouissement individuel et d’acceptation de règles communes basées sur le respect de soi, des autres, de l’environnement. Et parce que ce dernier est ludique, et coloré, chacun peut y trouver un espace d’évolution ! »

Au fil du temps, c'est un nouvel espace privilégié de valorisation qui se développe au sein de l’institution ! »

Comment se déroule une séance ? :

« Chaque séance se veut différente et enrichissante. Elle dure environ 1h30. Elle se présente sous forme d'ateliers hebdomadaires d'initiation aux arts du cirque.

Après un échauffement commun qui permet à tous de se préparer physiquement et mentalement, Flore décide d’explorer différentes activités du cirque : les équilibres (boules, fils…), les acrobaties, les aériens (trapèzes, tissus…) ou la jonglerie. Nous nous
adaptons en permanence aux capacités et au rythme de chaque enfant/jeune adolescent.

En fin de séance, les jeunes ont un temps libre d’une quinzaine de minutes pour explorer ce qu’ils ont envie au moment présent : diabolos, marcher sur des objets, sauts sur trampolines…

Pour finir, toute l’équipe se regroupe pour débriefer la séance, les comportements positifs ou négatifs, les axes d’améliorations et l’objectif des prochaines séances ! »

►Sébastien, jeune qui participe à la médiation, nous donne également son avis :

« J’aime le cirque, parce que je me défoule beaucoup et je m’amuse avec les copains. Je préfère faire du trapèze, du diabolo ou du cerceau aérien. Flore est très gentille et nous aide à être meilleur même si quelques fois les exercices sont difficiles. Nous profitons à chaque séance, on rigole souvent. Au moment de monter dans le Renault Trafic, au départ de la salle, je me sens bien et apaisé ! »

Merci à Sébastien et Juliette pour ces réponses et cet éclairage sur la médiation cirque. Nous espérons maintenant profiter d’un spectacle afin de voir les progrès de la
compagnie.

Qui sait ? Une prestation lors de la fête de l’été du DITEP va peut-être
proposée.

S.D